mercredi 30 décembre 2009

Agapanthe rustique or not?


Agapanthe et petit paillis fin octobre 2009

Je me demande si l'agapanthe 2009 va résister aux frimas hivernaux...
Normalement il en existe des vivaces, qui s'étoffent au fil des ans.
Dans certains jardins bretons, sur l'île de Bréhat, on peut s'en régaler.
Jusqu'à -5°, ça devrait tenir, mais en dessous?

La première installée au printemps 2008 a disparu.
(Une dénommée "Africanus albus")
Celles aux feuillages caduques sont réputées plus rustiques.
Et là?
Ben ne me souviens plus de la variété choisie.
Feuillage caduc ou persistant, gloups?
Une aux fleurs blanches, c'est un peu juste comme info.

Une amie en a en pot, ici sur sa terrasse, mais l'hiver marseillais ne me permet pas vraiment de comparer avec le climat du jardin de l'Aveyron
-parfois beaucoup plus rigoureux, genre ça peut descendre à -10° voire encore en dessous, pas très longtemps, mais ...-.

(C'est bien connu, ici, il fait toujours "beau", même s'il nous arrive de mettre bonnet et gants, on ne nous croit jamais quand on dit qu'il fait froid.)

Alors rendez-vous au printemps.

vendredi 25 décembre 2009

Joyeux cailloux


"Bon Noël, bon Noël!"
(ç'est énervant, non?!! Vivement demain.)
Bonne journée, quoi.
"Joyeux"????
La sauge ne comprend pas:
de joyeux cailloux blancs et légèrement rosés
sont sortis d'un torrent alpin
et ont roulés jusqu'à ces pieds.

A Marseille aujourd'hui un grand soleil.
Au zardin la blancheur des cailloux du torrent
doit éclabousser la grisaille humide.

L'expression " à un jet de pierre" me laisse songeuse.

mercredi 23 décembre 2009

Où il est question d'eau

"Au jardin c'est tout", il est question d'eau.
Un billet qui donne envie de petits canaux, de bassins et autres surfaces miroitantes.
Et un autre jardin, plus loin encore au sud, -où les citronniers et autres agrumes s'y sentent bien- sublime aussi le raffinement de la présence de l'eau au jardin.
Ce lieu semble extraordinairement combiner tout: parfums, couleurs, légumes et fruits, fleurs et... frémissement de l'eau.


Moi aussi je regarde le ciel et les arbres se refléter à la surface de l'eau.

La plus belle vue du monde
fin octobre 2009

Pour cela je monte tout en haut de certaines collines, et je décide que c'est la plus belle vue du monde.
Je change parfois d'endroit, alors découvre une autre "plus belle vue".
En bas coule l'eau de la rivière.
Et les tuyaux noirs accrochés par de la ficelle bleue à de solides piquets de chataignier emmènent l'eau d'une source dans de rares potagers encore amoureusement entretenus.
(Il faudrait que je vous en parle de ces potagers et des personnes qui vont avec.)


Dans l'immédiat repose,
en un coin du jardin, un fût couleur brique mouillée .
C'est Louis qui me l'avait trouvé à la décharge.
Comme première surface miroitante, il trouvera une place où je pourrais y regarder défiler les nuages.


Oui, il suffira de le relever.

Et y puiser quelques arrosoirs à bonne température.
Les projets de bassins, j'y songe, j'y songe.
Un rectangle, simple.
Pas trop grand, ça serait incongru sur une des terrasses du terrain.
Et un banc à côté.





jeudi 3 décembre 2009

Greta

Je ne suis pas très princesse.
Mais celle-ci, passionnée par les arbres ayant conçu un lieu remarquable, me plaisait plus que bien.
C'était princesse Greta Sturdza.
Son secret: "mulcher, mulcher et encore mulcher".


Son jardin connu de tous les jardiniers, Le Vastérival.
Un must.
De jolies fleurs, les astrances portent déjà son nom.
Et il y en aura par ici aussi.
Le coin blanc, hum, enfin, ça serait bien quoi.

Greta Sturdza, à plus de 90 ans,expliquait son jardin et transmettait son amour des plantes perchée sur un petit billot de bois.
Tout un programme.

Des princesses comme ça, alors oui.

Lui rendre hommage en ouvrant encore mieux les yeux.
S'efforcer d'aimer l'hiver.

dimanche 29 novembre 2009

Elle est là debout sur mes paupières


Dans un film, -pas génial du tout*, mais est resté une envie-, Catherine Deneuve mange avec délectation une charlotte aux fruits rouges.
Alors même si cela n'était plus de saison, avec C. on a dévoré, avec déraison:


Pour ça:

une trentaine de biscuits à la cuillère.

300g de fruits rouges congelés
400g de fromage blanc
2 blancs d'oeufs
60 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
10 g de feuilles de gélatine.

Préparation:

Dans un moule à charlotte,

(moi j'ai fait dans un saladier lambda et le démoulage a été rock and roll...)

tapisser le fond et les parois de biscuits,

égoutter le fromage blanc.

(Rien égoutté du tout)

Dans un saladier fouetter le fromage pour qu'il soit lisse, faire ramollir la gélatine dans un grand bol d'eau froide puis bien l'essorer et la faire fondre dans 2 cuil.à soupe d'eau très chaude,verser la de suite dans le fromage en fouettant vivement.

Battre les blancs d'oeufs en neige très ferme,à la fin incorporer les sucres, refouetter.

Délicatement incorporer cette mousse au fromage blanc en tournant délicatement de bas en haut.

Ajouter les fruits rouges décongelés et égouttés et mélanger bien.

(C'est le moment que je préfère)

Verser aussitôt la mousse dans le moule et mettre au frigo au moins 4 h.

Le mieux, le faire la veille.


Après, c'est hummm.

C'était la première fois que j'utilisais de la gélatine, pas mal.

Evidemment, je rêve de le refaire avec des fruits du zardin.

Mais, bon la production de framboises et cassis n'est pas encore au rendez-vous.




Edit du 30 novembre: pour prévenir une cinéphile

*A voir uniquement pour une scène, juste pour la charlotte, le film étant pire, plus vide qu'un roman très ennuyeux. J'irais même jusqu'à déconseiller absolument. Des recherches pour me souvenir du titre, c'était "Mes stars et moi".



dimanche 8 novembre 2009

Début de journée


Le matin le versant est encore dans l'ombre.
En face l'autre colline est déjà nimbée de soleil.
Les nuages dans le creux sont ultra lumineux.
Alors, à la pensée de la claire journée s'annonçant,
une inimaginable euphorie me gagne .


jeudi 5 novembre 2009

Chez Louis


Mon paradis ne sera plus le même, il manquera Louis.
Mon coeur est déjà en miettes, le voici encore plus réduit.
Louis c'était une figure de ce pays que j'aime tant.
L'ai vu il y a si peu.
Quelques jours très ensoleillés, une bière partagée des idées pleines de fantaisies pour les mois à venir.
Et on m'a dit sa disparition.
Il a plu des trombes aujourd'hui là-bas.
Le village s'est réuni pour lui dire au revoir.
Et moi je n'y étais pas.
Alors des cosmos pour Louis.
Je pense au moulin, il y a exactement une semaine je regardais les machines à eau et les petits ponts, l'eau qui court, la luxuriance...



Chez Louis

Je lui demandais "Tu as des projets pour cet hiver?"
"Oui, rester là."
Moi j'aurais aimé dire pareil.



Chez Louis

samedi 17 octobre 2009

Parfois sur les boulevards...

Tranquillement, je déambulais, sur un boulevard déjà arpenté des centaines de fois quand j'ai fait gloups.
J'avais déjà dépassé de quelques mètres la chose.
Gloups.
Strange, very strange.


C'était le matin.


Me suis dis, j'ai la berlue.
Faudrait plus boire.

Tout doucement fait quelques pas en arrière.
Et trois photos.

La vie s'arrange drôlement.
Voudrais bien avoir ce pouvoir, d'intégrer l'inabsorbable.
D'ingérer au fil du temps n'importe quel évènement.

Les platanes y arrivent.
Chapeau bas.

Dans l'alignement des autres , discrètement, celui-ci m'a épaté.

vendredi 16 octobre 2009

Chez Louis


Dans d'autres jardins, pas loin du tout, l'eau donne une autre texture à l'air.
D'ingénieuses "machines à eau" ont pour mission d'emmener la terre ailleurs.
Elles font sursauter par le déversement brusque d'un contenant à l'autre.


L'inventeur de tout ceci a un tout autre micro-climat que le zardin sec.
Le potager y est généreux.
Tout semble verdoyant même au plein coeur de l'été.



Un régal pour les yeux et les oreilles.

jeudi 8 octobre 2009

Illusion et réalité


Ah Nabelle!

Le jardin imaginaire -constitué par ces billets éparpillés donc- a été lu et regardé en vrai.
Un visiteur a parcouru le blog puis s'est rendu au zardin.
Pour ça il faut descendre un chemin et après forcément le remonter.
Bon ce promeneur-lecteur connaissait déjà le lieu, les collines et tout et tout.

Mais pas le territoire irréel décrit avec plus ou moins d'exactitude sur cet espace bloguesque.
Du virtuel au réel.
Peu après, incroyable, j'ai ainsi reçu , un petit tour photographié des divers coins reconnus comme "zardinés".
Ou présumés tel.
Les images dégagent l'implacable chaleur.
Ah! Nabelle! Quel spectacle!
De l'illusion à la réalité.
La dessiccation est au delà de ce que je pensais.
C'est ce qu'on appelle redescendre sur terre?

Malgré l'insoutenable cruauté de la vision voici donc la sèche réalité:


Armoises, asters et sauges aux feuilles enroulées.
Tout ça est recroquevillé.



Touffette de buis et derrière euh:
un rosier qui déjà n'a pas fleuri bon d'accord...
mais semble à présent même sans feuillage.


Cependant une palpitation subsiste à la vue du "carré blanc",
(je crois que je vais cesser de le nommer ainsi tellement il n'est pas blanc!).
La lumière est vraiment belle ici, plantes cramées ou non.
L'exaltation m'est nécessaire.

Peut-être a-t-il plu depuis?


Merci à cet ami pour son reportage qui a le mérite de me transporter là-bas.
Bientôt je vous montrerai comment dans le même coin chacun a son micro-climat.
Chez moi, vous l'avez compris, c'est sec.

mercredi 30 septembre 2009

Ah Nabelle


Malgré la sécheresse, l'hortensia Anabelle a offert une fleur cet été.
Une seule.
Comment dès lors ne pas la trouver parfaite?
La rareté m'oblige à beaucoup d'indulgence.
Si l'année prochaine il y en a plus je ne manquerai pas de sauter de joie.
Pour l'heure, loin du zardin, dans la grosse ville, un certain manque d'allégresse.
Je manque certainement des surprises qui vivent leur vie sans moi, là-bas où le temps s'écoule si pleinement.

lundi 31 août 2009

La toute première




Il y a eu la jolie figue dégustée juste avant le départ.
Petite, certes mais fameuse.
Les autres étaient encore bien trop vertes.

dimanche 23 août 2009

A l'ombre

Des siestes indolentes pour laisser passer la chaleur et un très joli recueil de nouvelles.
J'ai adoré les descriptions de cuisine, les épices.
C'était très bien.

samedi 22 août 2009

Il a fait très sec

Tête d'allium pleines de petites graines noires

De tous les étés passés dans la colline celui-ci aura été remarquablement sec.
Début juillet habituellement, les lychnis ponctuaient de petites tâches pourpres les abords de la cabane. Cette année tout était cramé.
Des alliums il ne restait plus que les hautes tiges surmontées de sphères couleur paille.
Ayant laissé malencontreusement tomber parterre le thermomètre qui a répandu son mercure , je ne pourrais donc pas savoir s'il faisait 35°, 40° ou autres à certains moments dehors.
En tout cas le jardinage a été minimal pour la zardinière.
Tout me paraissait vain.
J'ai écouté les grillons, les oiseaux et suis restée dans cette torpeur, m'obligeant juste à arroser le soir la rhubarbe et les framboisiers décidément tout à fait peu expansifs.
Les rosiers m'ont affligés: pas un ne daigne fleurir, juste quelques feuilles découpées consciencieusement par des chenilles voraces.
Le romarin par contre n'a jamais senti aussi bon.

Armoise -supportant tout- et alliums

La suite de la saison estivale plus tard...

jeudi 11 juin 2009

Eglantier le soir



Les fleurs d'églantier sont plus belles
le soir quand elles se replient un peu.
Elles prennent alors une couleur très légèrement rosé qui me plait beaucoup.
(Mes photos ne sont pas très bonnes, cette nuance n'apparaît pas ici.)
Mais je les aime aussi toutes ouvertes comme des soucoupes avec leurs simples pétales blancs au coeur jaune.
De toute façon au zardin, seules les sauvageonnes ne font pas de chichi.
Les autres rosiers sont plutôt léthargiques.
J'en reparlerai quand il se passera quelque chose.

dimanche 31 mai 2009

Douceurs et frissons

Des petites tâches discrètes dans les herbes folles.
Des tiges élancées et souples.


Me demande encore comment ces petites manches ballons
à très fines rayures et jupons dentelés
ne m'ont pas frappé les autres mois de mai.


Leur identité ne m'est pas encore dévoilé,
mais à les mettre ainsi sur écran d'ordinateur
il est fort probable que le mystère sera court.
(Y a des jardiniers savants et surtout des jardinères très pointues qui m'y aideront!)

Au "coin blanc" elles auraient été parfaites.
Est-ce qu'elles vont réapparaître l'année prochaine?
Je guetterai en mai 2010.
D'ici là aurai-je appris leur nom?

samedi 30 mai 2009

Le mois de mai reste mon préféré

Armoise, iris, allium et sauge

Au zardin en mai, toujours autant de joie à observer les surprises...
Cette année, c'est un peu particulier,
ce coin de nature me permet de rester optimiste.
Les billets sont espacés mais ça ne change rien.
La permanence du bonheur dans les collines est une certitude.
Comme quand on est sûr(e) d'aimer la bonne personne.
Pour ce lieu sauvage c'est exactement ça.
Il y a ici tout ce qui me comble:
le bruit de l'eau du ruisseau, les routes très peu fréquentées, les ancolies au bord des chemins,
de grands arbres, des rochers qui semblent défier le temps, des petites crottes de brebis
qui font comme des points de suspension .
Le soir on voit bien les étoiles.
Mais tout ça ne rentre pas forcément dans un appareil numérique.

Ancolie au bord du chemin



Ruisseau pour se rafraîchir en évitant les orties.

jeudi 30 avril 2009

Premières tulipes noires

Lors de la dernière
courte visite au zardin, la première chose aperçue en arrivant
c'était les tulipes sous le ciel gris.

J'ai lâché un cri de surprise qui a fait sursauter mon entourage.
C'était bien je ne me souvenais plus où je les avais mises exactement.

La seule floraison dans le vert.
Avec le jaune des euphorbes (imprévues).

mercredi 15 avril 2009

Dans les herbes folles, tu peux courir...

"Le temps qui passe sans bruit,
comme un voleur dans la nuit."


B. a écrit ce mot sur un papier vert.

Dans son jardin, des iris, de la menthe,
des citronniers, des lauriers roses.

dimanche 22 mars 2009

Le jour où la colline...


Ce vendredi là il faisait très doux.
Mais avec du vent.
Quelqu'un du coin avait allumé plusieurs points de feu pour débroussailler.
La colline d'en face a flambé.
Longtemps dans la nuit j'ai regardé les foyers.
Des pierres éclataient, on entendait des craquements impressionnants et des bruits de chute d'arbres.

samedi 21 mars 2009

Ecart


Fin février, début mars, le coin "blanc" s'est vu attribuer quelques touffettes de buis, j'en ai déjà parlé.


Je cherche à présent d'autres spécimens pour varier les feuillages persistants.
En hiver le Lupin blanc, le Gypsophille, les Agapanthes, la Clochette d'Irlande, le Coeur de Marie disparaissent.
Un peu vide donc.
Quand même.
Voir la terre moi ça me rassure.
J'aime bien nettoyer des petits coins, regarder ce qui se passe en dessous.
Là il faudrait que les Agapanthes se développent et imaginer leurs tiges fières me permet d'attendre.
Une amie m'a dit que le Lupin allait sans doute beaucoup s'étaler.
Que j'avais peut-être pas prévu assez de place.
.....???

Dans les jardins livresques photographiés, on y voit surtout des plates bandes opulentes, des combinaisons toujours très heureuses, des floraisons assurées sur plusieurs saisons. Du vert partout.
C'est trop.

Heu, y a jamais de la terre
avec juste des touffettes comme au zardin?

Oranger du Mexique planté en 2008,
Lupin , Buis
de cette année.

dimanche 8 mars 2009

Helleborus foetidus

Helleborus foetidus ,
fin fevrier 2009


Elle était là depuis le début, au pied du mur cette drôle de plante avec son feuillage persistant toute l'année.
La prenant pour une euphorbe, je lui trouvais une élégance certaine dans la disposition ordonnée de ses feuilles vert foncé.
Son inflorescence vert pâle m'a intrigué.

En posant la question sur un forum, sa véritable identité m'a été révélé:
il s'agit d'une "hellebore fétide".
Helleborus foetidus.
Ce malheureux adjectif indique donc que cette toute belle a quelques ratés au niveau du sens olfactif.
Je ne m'en suis pas encore aperçue, j'irai sniffer avec prudence.
Et pour finir, j'apprends que toute les parties de cette Hellebore sont toxiques.
C'est sûr elle garde sa majesté, mais je ne la vois plus pareil.