samedi 17 octobre 2009

Parfois sur les boulevards...

Tranquillement, je déambulais, sur un boulevard déjà arpenté des centaines de fois quand j'ai fait gloups.
J'avais déjà dépassé de quelques mètres la chose.
Gloups.
Strange, very strange.


C'était le matin.


Me suis dis, j'ai la berlue.
Faudrait plus boire.

Tout doucement fait quelques pas en arrière.
Et trois photos.

La vie s'arrange drôlement.
Voudrais bien avoir ce pouvoir, d'intégrer l'inabsorbable.
D'ingérer au fil du temps n'importe quel évènement.

Les platanes y arrivent.
Chapeau bas.

Dans l'alignement des autres , discrètement, celui-ci m'a épaté.

vendredi 16 octobre 2009

Chez Louis


Dans d'autres jardins, pas loin du tout, l'eau donne une autre texture à l'air.
D'ingénieuses "machines à eau" ont pour mission d'emmener la terre ailleurs.
Elles font sursauter par le déversement brusque d'un contenant à l'autre.


L'inventeur de tout ceci a un tout autre micro-climat que le zardin sec.
Le potager y est généreux.
Tout semble verdoyant même au plein coeur de l'été.



Un régal pour les yeux et les oreilles.

jeudi 8 octobre 2009

Illusion et réalité


Ah Nabelle!

Le jardin imaginaire -constitué par ces billets éparpillés donc- a été lu et regardé en vrai.
Un visiteur a parcouru le blog puis s'est rendu au zardin.
Pour ça il faut descendre un chemin et après forcément le remonter.
Bon ce promeneur-lecteur connaissait déjà le lieu, les collines et tout et tout.

Mais pas le territoire irréel décrit avec plus ou moins d'exactitude sur cet espace bloguesque.
Du virtuel au réel.
Peu après, incroyable, j'ai ainsi reçu , un petit tour photographié des divers coins reconnus comme "zardinés".
Ou présumés tel.
Les images dégagent l'implacable chaleur.
Ah! Nabelle! Quel spectacle!
De l'illusion à la réalité.
La dessiccation est au delà de ce que je pensais.
C'est ce qu'on appelle redescendre sur terre?

Malgré l'insoutenable cruauté de la vision voici donc la sèche réalité:


Armoises, asters et sauges aux feuilles enroulées.
Tout ça est recroquevillé.



Touffette de buis et derrière euh:
un rosier qui déjà n'a pas fleuri bon d'accord...
mais semble à présent même sans feuillage.


Cependant une palpitation subsiste à la vue du "carré blanc",
(je crois que je vais cesser de le nommer ainsi tellement il n'est pas blanc!).
La lumière est vraiment belle ici, plantes cramées ou non.
L'exaltation m'est nécessaire.

Peut-être a-t-il plu depuis?


Merci à cet ami pour son reportage qui a le mérite de me transporter là-bas.
Bientôt je vous montrerai comment dans le même coin chacun a son micro-climat.
Chez moi, vous l'avez compris, c'est sec.