lundi 21 novembre 2011

Acanthe première, enfin les agapanthes



Extrémité de la hampe florale de l'Acanthe

Le dernier billet printanier est loin.
Tiens, nous voilà au seuil de l'hiver.
La zardinière vit encore.
Si, si.
La colline reste son lieu de prédilection pour jouer à attendre.

Bref, en 2011 j'ai été très bien surtout au jardin.
C'est inouï cette permanence du bonheur, juste là.



Deux ou trois choses importantes à mes yeux:

-la floraison de l'acanthe, un pur régal.


Le vert veiné de mauve, les piquants,
les bractées au graphisme épatant.


-la floraison des agapanthes, quelle bonne idée au jardin blanc.

Agapanthes blanches, yes, ont résisté à deux hivers.
Daignent fleurir loooongtemps en juillet-août.


Vu cet été.

Ailleurs, -dans la grosse ville-
il s'agit plutôt de figuration, tout semble avoir un goût de déjà vu, déjà entendu. Un immense "à quoi bon" qui flotte en permanence.

Alors quand tout va à l'envers,
je ferme les yeux,
je rouvre les paupières sur tout ce qui est accumulé dans l'appareil photo
et pas montré -oh quel dommage!-,
et cela me transporte.

jeudi 9 juin 2011

Acanthus Mollis




Suite des découvertes de ce printemps:
L'acanthe se prépare à donner sa première hampe florale.
Aaaah...

Comme pour les pavots d'orients, décrits hier, il lui aura fallu un certain délai.

Son pied faisait de larges feuilles, à côté de l'armoise , jamais rien d'autre.
Je suis passée à côté, comme d'habitude n'en faisant plus cas
et là, et là:
"Tiens il y a quelque chose de changé".
Ooooh!!
S'en est suivi quelques petits bonds de contentement.

Après il paraît que c'est la cata, les graines se projetant à la ronde de manière explosive.
Que les acanthes on peste pour s'en défaire.
Comme celle-ci a mis 5 ans pour se décider, on verra au printemps prochain s'il faut craindre une progression intempestive.

mercredi 8 juin 2011

Par quoi commencer?


Herbes folles, lychnis.

Je n'ai déjà pas relaté le jardin d'avril.
(Une splendeur, tout est resté dans l'appareil photo, irrégulière blogueuse que je suis....
cependant toujours aussi régulièrement captivée, fascinée.)

Il s'agit de montrer celui de fin mai début juin.
Bien différent en un mois, de l'autre.

Et là, par où commencer?

Les pivoines, les rosiers, les herbes folles, les roses trémières, l'acanthe, les grenadiers, le coin blanc?
Oh, je voudrais tant, en deux phrases dire combien tout m'épate.
Tout en détails?
Pas le temps.

Je choisis donc pour l'heure de débuter par les découvertes,
par ordre d'apparition dans mon champ de vision lors de ce dernier séjour:

Les pavots d'orient que j'ai enfin eu le loisir d'observer.

Têtes d'alliums, lychnis et couleur rose inconnu.

Depuis 5 ans, ratais immanquablement leur floraison.
A tel point que cela m'agaçait un peu de nettoyer autour de leurs pieds, en me demandant à quoi ça servait ces feuilles et ces tiges mêmes pas douces au toucher, cette verdure sans grande caractéristique esthétique.
Cet automne je me souviens avoir divisé la touffe compacte, sans trop y croire, en mettre un peu au hasard, un bout pas très loin, près d'une pivoine qui stagne sans bouton.
Genre, un club de bougons.

Et ben paf,
la première chose en arrivant qui me saute au visage:
une tâche rose,
d'un rose inconnu pas celui des lychnis -soutenu-,
pas celui des roses -délicat-,
un autre rose, d'essence charnelle.





Le séjour ascension 2011:
pluie, soleil, pluie, soleil, orage, soleil, grêle, soleil, j'ai adoré.



Les pavots étaient détruits par tant d'alternance à la fin de ces 4 jours .
Moi j'ai touché les gros pétales tombés à terre.
Pour les regarder de plus près.
Une texture très épaisse, douce et consistante qui m'a étonné.
(J'ai pensé aux feuilles d'artichauts c'est vous dire!)
Je pensais que ces pétales allaient s'effriter, se désagréger.
Ils n'ont pas du tout la fragilité des coquelicots bien rouges qui les accompagnaient.

vendredi 22 avril 2011

Bientôt la saison des espadrilles

Celles qui aiment marcher d'un pied léger et pétillant:
allez voir les modèles
que nous concoctent les doigts malicieux
d'une fille pleine d'idées pour revisiter les classiques espadrilles.

http://mesespadrilles.canalblog.com/

Vais frimer au zardin,
les scarabées et les petits lézards n'auront jamais rien vu de tel.

mercredi 13 avril 2011

Larmes d'iris





Trois iris dans le vase sur la table de cuisine se sont recroquevillés.
Ont laissé goutter
du haut de leur tige des larmes d'un violet ultra concentré.
C'était si beau j'ai hésité à passer un coup d'éponge.

Je jardine peu.
(Finalement. Ce blog a failli laissé croire le contraire. Hum... J'aimerais bien passer mes jours uniquement à ça, mais d'autres activités capturent sans bruit les semaines et pffuit... )

La colline attend donc mon retour.
Il faudra désherber modestement.
Un printemps calme.

Accompagné de lectures au parfum légèrement suranné.







dimanche 23 janvier 2011

Des fleurs en hiver

Tout va bien,
je passe toujours mon temps à regarder les plantes et ma découverte en décembre
dans le jardin parental d'un fusain en fleurs (ou plutôt ce sont les fruits)
m'a prise au dépourvu et singulièrement éblouie.
Des années à passer dans ce jardin et je ne l'avais pas remarqué.
Ah ça...

Dans mon zardin -pas fréquenté depuis trop longtemps- je me demande ce qui s'y passe.
D'où le grand blanc de ces derniers mois.

Que 2011 soit favorable à toutes les rêveuses et rêveurs,
à ceux qui visitent ce petit coin de jardin,
aux amis jardiniers qui accompagnent mes billets espacés.