mercredi 12 juin 2013

Paparazzi des collines ou le temps des pivoines



Cette année, le printemps a tardé.



J'ai bien vu en mai des boutons de pivoines mais je savais que je ne pourrai assister à leur floraison.
Dans la grosse ville, trop éloignée à mon goût du zardin, tournait dans ma tête:
cette frustration de-ne-pas-voir.
J'ai commandité alors un reportage spécial:
"Aller voir comment ça fleurit".





 Pivoine "Do tell"
Heureusement qu'il y a des reporters sans frontière prêts à me donner des nouvelles,
 je revis, aaah,
c'est trop beau même à distance.

 

Je me jure, un jour..., d'avoir une vie adaptée aux pivoines.
A leur contemplation au bon moment.
C'est très sérieux comme plan de carrière.

Comme il a bien plu: le jardin 2013, resplendit.
Franchement.


Pavot d'orient en bouton et puis miam!

Tout le monde s'est plaint du mauvais temps qui n'en finissait pas. Moi la première.
Bah, les pivoines ont, certes, été un peu lentes à s'ouvrir, mais ça valait la peine.



 

Je ne regarde pas que celles-ci,
 à vrai dire tout  me happe.

La floraison du rosier "Baron Girod de L'Ain".
Enfin moi, je le verrai défleuri en juillet, mais je sais qu'il aura été là, resplendissant en juin.
Ouf, 5 ans à pousser.
Humm. Des tiges avec feuilles, des minis boutons l'an dernier, mais rien vu jusqu'à présent.
Alors sans l'oeil de "paparazzi des collines" j'aurai encore tout raté.

 

Toujours y croire, la règle de base.
Un jour, quand même ça veut bien ressembler à un rosier.
Il faut dire que je mets en terre et après... c'est à la dure.Pas d'engrais, juste, je désherbe autour et j'arrose quand je suis là.


Par chez moi, l'attitude slow garden est de mise.



Santoline



Voilà: je suis comblée ma rétine se rassasie de ces images.
Merci à C. qui est descendue au jardin voir de plus près.

dimanche 26 mai 2013

Respirer


Le parfum de la  glycine qui pour la première année se pavanait  embaumait suavement tout le coin.
Mise en terre en 2006 ou 2007, je ne sais plus très bien, elle a pris son temps.
J'ai coupé les pousses latérales chaque saison pour la former en arbre.
J'avais l'atroce sensation de la couper dans son élan.
Et pas de signe de boutons floraux jusqu'à l'an dernier, mais si minime, que s'en était un brin désespérant.
Et paf, en 2013 elle s'y met.
Cela me semble tout simplement fantastique.


Je vais lui proposer un tuteur en chataignier ou un fer à béton car là, il va falloir lui donner un appui correct et maintenant jouer à la maintenir avec cette allure arbustive.



jeudi 28 mars 2013

Début mars quand il a été possible de jardiner sans pull


Au tout début du mois, le soleil était juste là coïncidant avec mon passage,
un délicieux séjour de quelques menues journées.
Histoire de nettoyer le jardin pas revu depuis si longtemps.
C'est toujours absolument époustouflant de voir comment la nature gagne du terrain.
En fait à l'automne je n'avais pas pu revenir ; c'était la première année que je laissais ma colline vivre sa vie sans mes interventions jardinières.Non qu'elles soient spectaculaires mais voilà, ne rien faire pendant 6 mois, hiver compris, ça se voit.
Non, non, il s'en passe des choses à la saison morte.
Le résultat a été de visiter toutes les vivaces et de constater que si je ne touchais rien une forêt de petits chênes pousserait sans rien demander à personne.
Je me suis donc penchée et j'ai extrait des centaines de bébés arbres qui étaient tombés partout.
Une occupation simple:
dans les escaliers de pierre la terre et les feuilles mortes accumulées fournissaient un excellent lit pour  la croissance imprévue de dizaines de chênes.Je m'asseyais et enlevais tout ça sans état d'âme.


J'ai dégagé les iris, les pieds de pivoines, les pieds de roses trémières, raccourci un chèvre feuille et désherbé les endroits stratégiques.
Le reste est à l'état sauvage.
C'est parfait.
Les tulipes pointaient leur nez.
Des plantes genre succulentes (je ne connais pas leur nom) étalaient leur vert  jaune scintillant.


Je crois que mon ambition est de faire un paysage sauvage entretenu.