mercredi 4 octobre 2017

Escapade au jardin des Paradis





Immersion verte

Les surprises végétales de l'été, c'était vraiment bien:
j'ai découvert " le jardin des Paradis " à Cordes-sur-ciel.
Sa dimension est parfaite, les différents enclos aux ambiances exotiques m'ont transporté.
Un clérodendron , des bananiers, des seaux en cascade, des claustras, des lotus, hum, quel délice!
Et des poivriers, des frangipaniers, miam.

 Frangipanier en pot

Dégusté un sorbet au yuzu sur la petite terrasse près de l'entrée.
Just perfect.
Deux femmes très chouettes qui s'occupent de cet espace.
J'ai posé des questions sur les bananiers qui m'impressionnaient par leur exubérance, comment ils ne gèlent pas en hiver?
Et les poivriers c'est possible ici?
Les jardinières m'ont expliqué.
Il y avait tant de surprises dans ce jardin, c'était une parenthèse enchantée.
J'ai noté quelques noms d'espèces exotiques qui ont l'air de se porter à merveille sous le climat du Tarn, et donc pourquoi pas dans le jardin de ma cabane aveyronnaise, c'est à peu près le même.
Il y a quand même la question de l'eau, non résolue chez moi, les anciennes terrasses de vignes ont un sol pauvre, très sec. Cependant, un sol ça s'améliore et on peut  réussir à créer un autre écosystème. Au moins pour quelques endroits.
Les plantes qui ont besoin de beaucoup d'eau sont à proscrire sur mes terrasses arides, mais je tente parfois quelques exceptions.


 Floraison  en juillet du Clérodendrum  fragrans

A la suite de cette visite, je reste hantée par  la silhouette d'un arbuste du nom de clérodendron, à la floraison délicate et élégante, avec son feuillage bien fourni, dans son grand pot.
 (A vrai dire deux pots en terre cuite, sobrement et majestueusement posés au départ d'une allée).

J'en cherche un spécimen pour l'acclimater au zardin.
Pour le moment je me suis juste assurée de son vrai nom: c'est clerodendrum fragrans ou philippinum.

Ok, sans lunette, les photos : floues, prises comme je pouvais, oups. 
Une trace d'une idée de la forme...

Si vous passez par le Tarn, n'hésitez pas à vous posez dans ce jardin pour une halte rafraîchissante et envoûtante : un  petit bijou, le bonheur quoi.
Conçu à l'origine par deux  paysagistes* que j'admire, ce lieu évolue à présent en fonction des jardiniers qui s'en occupent.
De nouvelles espèces y  ont été introduites, comme les poivriers et les grenadiers.
Bref, de quoi me réjouir  à l'avance sur les diverses acclimatations botaniques à tenter ...
On voyage à sa manière.

*Ces deux là je les trouve fascinants.


dimanche 21 mai 2017

Les dernières arrivées: glycine soyeuse venusta et glycine du japon honbeni



Hommage à la jardinière Vita Sackville-West.
La folie des plantes grimpantes, je ne sais pas ce que ça cache....Cette année je suis un peu obsédée par les lianes, rosiers fous, glycines et bien d'autres...
Fascination pour tout ce qui quitte le sol?
Escalader vers les nuages, à vrai dire, me parait définitivement séduisant.
Décollons donc avec des glycines.
La "Wisteria Venusta" est magique à mon goût, avec des fleurs blanches dodues, trapues, et en cela changeant de celles, plus traditionnelles violet parme des glycines de Chine.
(Qui me régalent tout autant malgré leur côté plus classique....)
Je crois que la sonorité de son nom m'a également toujours laisser entrevoir quelque chose de doux,un peu précieux:


"Wisteria Venusta" ou "Glycine soyeuse".
Au tout début du jardin, je visitais dans les livres toutes sortes de territoires, je rêvais de tout, je voulais tout.
Maintenant moins, je me recentre sur mes coups de foudre.
J'ai craqué pour la glycine blanche (repérée depuis 2006 au moins, pffff, je suis vraiment diesel, j'attends parfois 10 ans avant de passer à l'action, on peut dire que ça laisse le temps de maturer), je me rappelle d'un grand livre emprunté à la bibliothèque qui parlait d'un très célèbre jardin d'une grande passionnée d'outre-manche, Vita Sackville-West.
C'était du temps où je me préoccupais de comment créer un jardin blanc.
Sur un mur s'étalait voluptueusement cette glycine soyeuse. Paf, éblouie.
Voici une photo de ce jardin anglais, à Sissinghurst, dans le Kent :


Un plant en pot de 4l, d'une hauteur d'un mètre, formant déjà des grappes de boutons charnus est apparu début mai au jardin.
J'étais déjà très satisfaite de ce premier pas.

Mais voilà il y a eu une fête des plantes et un tour chez un pépiniériste.
Avec un ami qui a rempli son coffre de plants de tomates, les pieds bien plus sur terre, quoi.Pendant qu'il choisissait ses variétés, j'ai eu le temps de flâner.
Bing.
Devant moi une glycine du Japon, nommée Honbeni, à la floraison aux grandes grappes légères,roses et filiformes, (enfin sur la photo de l'étiquette) m'a absorbée, je l'ai senti absolument prête à accompagner les printemps du jardin.



La "Honbeni" trempant dans une bassine avant sa plantation.


Et mise en terre entre deux chênes pour qu'elle y grimpe, on verra comment....

Et de deux en moins de 15 jours, ça fait pas un peu rapproché?

mercredi 10 mai 2017

Rosiers Paul's Himalayan Musk et New Dawn


Ce mois de mai, deux rosiers grimpants ont été plantés avec le maximum de soins au zardin.
J'ai longtemps hésité devant le choix de rosiers lianes et autres grimpants.
Un géant, Paul's Himalayan Musk a été installé pas loin d'un mur et à l'aplomb d'un grand chêne.
J'imagine qu'il va falloir au moins trois printemps pour que celui ci se développe et montre son exubérance.Il peut monter envahir arbres et murs, escalader jusqu'à 10 mètres, oooh, dingue,..
L'ai reçu en racines nues, donc il n'en est pas là.
C'est parti.
Un autre, moins volumineux, "New Dawn" choisi parce qu'il fleurit de juin à octobre et qu'il est résistant. Arrivé en pot de 3 litres, un peu d'avance quoi.
Pourvu que les chevreuils ne dévorent pas les petits boutons déjà là....

Rosier "New Dawn"

Les débuts sont toujours modestes, je ne suis pas très experte dans le domaine des rosiers.
Des ratés il y en a eu, mais là je me relance.